Face à la diversité des opportunités immobilières, il n’est pas toujours aisé de savoir vers quel type de bien se tourner. Immobilier neuf ou ancien, chaque option présente des avantages et des inconvénients. Dans cet article, nous allons comparer ces deux types d’investissements afin de vous aider à faire le choix le plus adapté à votre situation et vos objectifs.
Les atouts de l’investissement dans l’immobilier neuf
La qualité et les normes environnementales : un logement neuf répond aux dernières normes en matière d’énergie et d’isolation, ce qui permet de réduire considérablement les dépenses énergétiques. De plus, les constructions neuves sont souvent accompagnées d’une garantie décennale et d’autres garanties constructeur offrant une certaine sécurité aux acquéreurs.
Des frais de notaire réduits : lors de l’achat d’un bien immobilier neuf, les frais de notaire sont moins élevés que pour un bien ancien. En effet, ils représentent généralement entre 2 et 3% du prix d’achat contre 7 à 8% pour un bien ancien.
Des dispositifs fiscaux avantageux : l’investissement dans le neuf peut ouvrir droit à des dispositifs fiscaux tels que la loi Pinel qui offre une réduction d’impôt proportionnelle à la durée de location du bien.
Les limites de l’investissement dans l’immobilier neuf
Un prix d’achat souvent plus élevé : les logements neufs sont généralement plus onéreux à l’achat que les logements anciens. Ceci s’explique par les coûts liés à la construction et aux normes environnementales, mais aussi par la TVA à 20% qui s’applique sur ces transactions.
Une rentabilité locative potentiellement moindre : en raison du prix d’achat plus élevé, il peut être plus difficile de dégager une rentabilité locative attractive avec un logement neuf. Toutefois, cela dépend des spécificités du marché local et des conditions d’accès aux dispositifs fiscaux.
Les atouts de l’investissement dans l’immobilier ancien
Un prix d’achat généralement inférieur : en moyenne, le prix au mètre carré d’un logement ancien est moins élevé que celui d’un logement neuf, ce qui rend cet investissement plus accessible pour un grand nombre d’acquéreurs.
Un potentiel de valorisation : avec un bien ancien, il est possible de réaliser des travaux de rénovation ou d’aménagement afin de valoriser le bien et augmenter sa valeur sur le marché. De plus, les biens anciens sont souvent situés dans des quartiers historiques ou prisés, offrant un cadre de vie recherché par les locataires ou acheteurs potentiels.
Des dispositifs fiscaux pour la rénovation : l’investissement dans l’ancien peut également ouvrir droit à des aides et dispositifs fiscaux, tels que le dispositif Denormandie ou le crédit d’impôt pour la transition énergétique, qui encouragent la rénovation de logements anciens.
Les limites de l’investissement dans l’immobilier ancien
Des travaux potentiels : investir dans un bien ancien implique souvent de réaliser des travaux de rénovation, d’entretien ou de mise aux normes. Ces travaux peuvent représenter un coût important et engendrer des délais supplémentaires avant de pouvoir louer ou vendre le bien.
Des frais de notaire plus élevés : comme mentionné précédemment, les frais de notaire sont plus importants lors de l’achat d’un bien ancien. Il convient donc de prendre en compte cette dépense supplémentaire dans le calcul du budget global.
Des performances énergétiques moindres : les logements anciens ont généralement une moins bonne performance énergétique que les logements neufs, ce qui peut impacter les charges locatives et la demande sur le marché locatif ou à la revente.
En somme, il n’existe pas de réponse unique à la question de savoir s’il est préférable d’investir dans l’immobilier neuf ou ancien. Chaque option présente des avantages et des inconvénients qu’il convient d’évaluer en fonction de vos objectifs, de votre budget et de votre tolérance au risque. Il est donc recommandé de se faire accompagner par un professionnel de l’immobilier et de réaliser une étude approfondie des opportunités offertes par le marché local avant de prendre une décision.